Les développeurs de jeux africains cherchent leur public
La révolution numérique a permis à de nombreuses start-up africaines de voir le jour et de prospérer. On peut citer les plateformes de streaming Côte Ouest Audiovisuel. Le site Internet Jumia rattaché au groupe Africa Internet Group spécialisé dans le e-commerce. De nombreux étudiant souhaitent désormais se spécialiser dans dès filières numériques après leur bac. Cela à facilité la création d’école formant à ses nouveaux métiers. Aujourd’hui ils ont le choix de nombreuses écoles existent. Malgré ce boom, les professions du jeu vidéo, intimement liées au numérique, sont boudées sur le continent. À cause de cela l’Afrique connaît un léger retard dans ce secteur.
L’industrie africaine du jeu vidéo ne bénéficie pas de cette dynamique de croissance et les développeurs cherchent encore leur public.
Aujourd’hui, le continent compte un peu plus de 300 studios pour répondre aux attentes des joueurs africains. Les développeurs ont su s’adapter aux habitudes de jeu de la population, très présente sur mobile, en développant davantage sur ce support. Quelques éditeurs ce sont fait un nom dans le paysage vidéoludique africain. C’est le cas de Celestial Games, de LétiArts ou du studio nigérian Gamestole. Ils ont su se démarquer avec leurs productions reconnues sur le continent africain et téléchargées sur les plateformes internationales connues.
Comment créer une sphère du jeu vidéo dynamique et répondre aux attentes du marché local ? Ajourd’hui les gamers africains préfèrent consommer les productions des éditeurs tels que Square Enix ou Konami. Comment créer une culture locale du jeu vidéo ? En légitimant le travail des éditeurs qui font face au problème du téléchargement illégal et d’une faible visibilité. Même si ils tendent à la développée par leur présence sur différents salons ils sont peu visible face aux grandes maison.
Il faut aussi un travail d’appropriation du public, dans la création de sites Internet dédiés, de mods (jeu fait à partir d’un autre). En communiquant sur les jeux locaux, les différents acteurs – qu’ils soient amateurs ou professionnels des arts numériques – communiquent sur leur passion, lui apportent de la visibilité et permettent au secteur de gagner en maturité et ainsi de se développer.
Le salon de l’E3 est un rendez-vous incontournable du jeu vidéo. Nous n’y sommes pas encore mais les développeurs africains participent à de nombreuses rencontres.